Vivre
à Vélo en Ville - Association de
cyclistes urbains de Montreuil (Seine Saint Denis - France), membre de la
Fubicy
7 rue Dombasle 93100 Montreuil
Janvier / Février 2009 |
Bien vu !! |
AgendaLa périodicité du bulletin risque de rencontrer quelques aléas. Prenez bonne note des dates suivantes : |
La municipalité invite les Montreuillois à réfléchir
à l’avenir de notre ville. Le Plan Local d’Urbanisme sera
élaboré d’ici la fin de l’année prochaine.
Au sein de ce schéma directeur d’aménagement, le chapitre
« déplacements » n’est pas le moins important.
En paroles, chacun reconnaît qu’il doit être mis un terme
au “trop d’automobiles”.
Mais nous n’avons pas oublié les cris d’orfraie quand la
circulation motorisée a été sensiblement limitée
en centre-ville à la fin du précédent mandat.
Depuis 15 ans VVV se bat pour que les cyclistes soient reconnus. Ce combat
a donné quelques résultats. La piste qui va des Grands Pêchers
à la rue de Rosny est sans conteste l’aménagement le plus
réussi.
Il reste beaucoup à faire. Une association plus forte définira
mieux les priorités de demain, engagez-vous, rengagez-vous pour 2009
!
Les mots ne sont pas innocents. Depuis quelques années,
tous les responsables ont verdi leur discours.
Mais sans effrayer ! Pour des raisons obscures, mais qu’il serait intéressant
d’étudier, le vélo est un mot banni du vocabulaire des
gens sérieux.
Alors, plutôt que de le prononcer, nos responsables parlent des «
modes doux », terme beaucoup plus courtois, derrière lequel ne
se cache pas un marginal grilleur de feux rouges, un tueur de grand-mère
roulant à tombeau ouvert sur les trottoirs, un acrobate anarchiste
qui se croit tout le temps en vacances …
Des “spécialistes” rangent sous le terme de « circulations
douces », les piétons, les utilisateurs de trottinettes, de rollers,
de planches à roulettes … et de vélos. Faisons le tri.
Que nous soyons pilotes émérites de gros 4x4 turbo-diesel, usagers
des transports en commun ou cyclistes, nous sommes tous piétons, avant
et après d’être et d’avoir été membres
d’une ou de plusieurs de ces trois catégories.
En tant que piétons, nous avons des espaces réservés
importants, qu’il s’agit de préserver, parfois d’améliorer.
Nous ne sommes donc pas une catégorie, puisque nous sommes la quasi-totalité
de la population. Trottinettes, rollers, planches à roulettes ? Ces
dernières années ont prouvé qu’il ne s’agit
que de modes très passagères qui ne concernent et ne concerneront
qu’un nombre insignifiant de personnes puisque ces engins ne disposent
d’aucun atout face au vélo.
Reste donc le vélo. Seul moyen de déplacement qui réclame
un réel effort physique, qui n’a pas de place reconnue sur 95%
de la voirie puisqu’il est sommé de la partager avec des caisses
d’acier de plusieurs centaines de kilos !
En résumé, « modes doux » se résument à
« vélo » !
Aujourd’hui, l’hypocrisie devient plus subtile, « doux »
est remplacé par « actif », mais la question reste la même
: pourquoi ne pas appeler un chat, « un chat », et un mode actif
… « un vélo » ?
1- Sur la rue de Vincennes, après marquage au sol, mise
en place de la signalisation verticale du double sens cyclable.
2- L’extension de Vélib’ ne desservant qu’une partie
de la commune, la ville doit progressivement instaurer un complément
de service sous forme de location à moyenne et longue durée
de vélos simples et de vélos électriques avec garages
sécurisés. La Boissière constituera le quartier d’essai.
3- A terme, plusieurs garages doivent être implantés dans les
secteurs hors-Vélib’ de la ville, dont un garage avec services
de réparation sur la place Jacques-Duclos.
4- VVV a suggéré que la rue Etienne-Marcel soit mise en double
sens cyclable entre la rue Parmentier et le boulevard Chanzy puisqu’il
n’y a pas de problème de largeur de voie. Cet aménagement
peut être réalisé par simple marquage au sol et signalisation
verticale.
500 000€ sont prévus au budget 2009 pour l’aménagement
des circulations en mode actif et
150 000€ pour le service de location de vélos.
Réunion de présentation du Plan Local d’Urbanisme
Projet d’aménagement et de développement durable le 7 février :
Plusieurs membres de VVV ont assisté à cette réunion
de présentation par l’équipe municipale et participé
à la consultation dans les divers « ateliers » organisés
à cet effet.
L’atelier « déplacements, mobilité, transports alternatifs
» a réuni une vingtaine de personnes résidant en divers
quartiers de Montreuil avec une présence plus marquée des résidents
du « Haut-Montreuil », signe du déficit de desserte en
matière de transports en commun, à quoi s’ajoute l’élément
du relief. Certains considèrent que le Haut-Montreuil commence au rond
point François-Mitterrand, d’autres estiment que la topographie
du « plateau » les relie davantage à Romainville et Rosny
qu’à Montreuil.
Ainsi, les montreuillois du plateau éprouvent-ils une plus grande nécessité
d’utiliser la voiture pour leurs déplacements. L’argument
du relief est toujours présenté comme un obstacle à l’usage
du vélo, avec comme exemple indiscutable l’avenue Jean-Moulin.
Le temps imparti à la consultation n’a permis d’aborder
que les aspects très généraux sur le prolongement des
lignes de métro, l’arrivée du tramway, la répartition
de la voirie entre les divers modes de transport et de déplacement,
les flux intenses et les vitesses excessives des véhicules sur certaines
voies, les divers obstacles à la circulation pédestre, l’impossibilité
pour les personnes à mobilité réduite pour se déplacer
à Montreuil.
Il a donc été davantage question d’un état des
lieux que de projet. Les participants, sans en être tous des usagers,
ont exprimé des opinions favorables au vélo.
Pour VVVistes de longue date cette évolution des mentalités
est particulièrement frappante.
Cette première consultation publique fera sans doute l’objet
d’un compte rendu dans le journal municipal. Elle réunissait
surtout des personnes engagées dans la vie associative et plus largement
des citoyennes actives.
La consultation générale est prévue sous forme d’enquête
publique au printemps.
Pression des pneus :
Si vous rentrez du bar ou de chez le psy à vélo
vous roulerez d’autant mieux que vos pneus seront gonflés à
leur pression optimale, pression qui s’exprime en « bar »
en « PSI » et plus rarement en « KPa » qui est l’unité
de pression du système international. Sans entrer dans des explications
compliquées, il s’agit de remplir la chambre à air avec
de l’air sous pression qui assure à la fois la stabilité
du pneu et la suspension du vélo.
Le PSI = Pound per Square Inch = livre par pouce carré, est une unité
anglo-saxonne, donc la plus répandue et parfois la seule indiquée
sur le flanc du pneu. La recommandation gravée sur le flanc, par exemple
« Inflate to 35-65 PSI » signifie que la pression minimale pour
rouler est de 35 PSI et qu’au-delà de 65 PSI, le pneu est surgonflé
: il risque de déjanter sous l’effet d’un choc violent
ou d’éclater s’il est usé ou fendu si vous l’exposez
à la chaleur.
Le bar est l’unité de pression utilisée pour les pneus
de voitures, mais aussi pour les pneus de vélos. Vous trouverez l’indication,
presque toujours en anglais, par exemple « Inflate to 2.5-4.5 bar »,
ce qui correspond à peu près aux pressions indiquées
ci-dessus en PSI.
Voici, pour les puristes, le tableau de correspondance exact :
BAR |
2 |
2.5 |
3 |
3.5 |
4 |
4.5 |
5 |
PSI |
29 |
39 |
43 |
50 |
57 |
64 |
71 |
Le KPa, ou kilo pascal, est un multiple du « pascal »,
ainsi que le bar. Les amateurs de la météo marine sur France
Inter connaissent l’hecto pascal utilisé pour les mesures de
pression atmosphérique.
Exemple d’indication : « Inflate to 275-450 Kpa / 40-65 PSI »
donne la pression selon les deux unités.
Pour gonfler les pneus avec précision, il faut une pompe
munie d’un manomètre muni d’un cadran avec une aiguille
qui indique la pression, en bars, en PSI, ou avec une double graduation. L’énergie
de celui ou celle qui gonfle un pneu est convertie en pression dans la chambre
à air, car à vélo, on fait tout soi-même. Les pneus
de VTT à grosse valve sont particulièrement difficile à
amener à la pression standard de 3.5 bars avec une pompe sans appui,
la fatigue arrêtant le ou la cycliste bien avant avoir atteint cette
pression optimale.
Pour rouler en ville sur un vélo de ville sans suspension, il faut
gonfler entre 3.5 et 4 bars. Si on reste en dessous de 3 bars, la friction
du pneu sur l’asphalte contraint à un effort supplémentaire
non négligeable et le vélo sera insuffisamment suspendu. Au-delà
de 4 bars, on gagne en roulement mais on roule « dur ».
Il n’est pas inutile de préciser qu’il faut veiller à
la qualité, à l’état des pneus et des chambres
à air. Un pneu usé expose la/le cycliste aux crevaisons à
répétition, surtout par temps de pluie qui favorise la pénétration
des objets tranchants dans le caoutchouc, en particulier les éclats
de verre. Il faut choisir entre les chapelets de rustines et l’achat
d’un pneu neuf. Si la roue se dégonfle dans un délai de
quelques jours sans être vraiment à plat, il n’y a pas
de crevaison mais la chambre à air est devenue poreuse et ne tient
plus la pression. Il faut la remplacer.
Les pneus les plus fiables sont les Michelin, Hutchinson et Schwalbe, de même
pour les chambres à air.
Pour celles et ceux qui gonflent leurs pneus chez le garagiste, attention
au compresseur qui fonctionne à l’air comprimé et aura
vite fait de dépasser la pression maximale.
Local de la vélo école :
Nous attendons toujours les nouvelles de l’OPHM qui doit mettre le local
à notre disposition une fois installé le rideau métallique
devant la façade vitrée.
Nous appelons régulièrement depuis le mois de décembre
et obtenons toujours la même réponse : « Vous serez prévenus
dès que l’installation sera achevée ».
En attendant, nous approchons le record du nombre de vélos au mètre
carré dans un studio.
Atelier réparation : mise au point technique
Le prochain atelier aura lieu le 28 mars, le suivant et dernier de la saison
le 13 juin.
Nous insistons sur le fait que ces ateliers sont à l’usage des
adhérents, à jour de leur cotisation, pour venir apprendre à
réparer leur vélo.
Les mécaniciens bénévoles qui encadrent les ateliers
ne sont ni vélocistes, ni spécialistes et encore moins des magiciens
dont on peut attendre qu’ils transforment un vélo déglingué
en fin coursier. Ils comprennent par contre assez rapidement si la chose est
possible ou non dans le cadre d’une activité associative gratuite,
à ne pas confondre avec un service professionnel à 36€
de l’heure, sous réserve d’acceptation de la réparation.
Nous sommes bien placés à la vélo école, avec
un parc d’une cinquantaine de vélos à entretenir, pour
pouvoir affirmer que certains produits sont d’une qualité tellement
déplorable qu’il est très difficile voire impossible de
régler certains éléments comme les dérailleurs
et les freins de type V-brake.
Bien entendu, l’outillage de VVV reste à la disposition de celles
et ceux qui peuvent peut-être consacrer plus d’un après
midi à l’installation et au réglage éventuel d’une
paire de patins.
Bonne seizième année, bonne santé
par tous les temps aux adhérent-e-s de notre association vélocipédiste.
Le bulletin a du mal à suivre le calendrier et ça risque de
ne pas s’arranger.
Nous sommes déjà au mois de février et comme nous n’avons
pas relancé les adhésions, les cotisations 2009 à envoyer
par chèque à VVV au 7 rue Dombasle, 93100 Montreuil, n’encombrent
pas la boîte aux lettres.
Mais cet oubli excusable va être réparé sans attendre
le prochain bulletin, contre la somme inchangée de 8€. Détachez
le papillon ou mettez un mot dans l’enveloppe avec vos coordonnées,
téléphone et adresse électronique. Précisez
si vous souhaitez recevoir le bulletin par mail, le bulletin papier ou les
deux.
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