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(ré)adhésion
2002 |
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"C'est le mariage des usagers du vélo et de Montreuil que scellera la signature de cette charte.." annonçait la journaliste de Montreuil Dépêche Hebdo dans le numéro 226. Il est un peu facile de gloser sur cette introduction, piochée dans la liste des clichés de base à partir desquels le journal municipal distille l'information sur les affaires locales à l'usage du bon peuple. Mais tout de même, la longue préparation de cette charte, les débats qu'elle a suscités au sein de l'association et à l'extérieur depuis presque deux ans, les deux séances de travail avec le maire adjoint délégué aux transports pour régler les détails de la signature et des invitations, tout cela nous laissait attendre de cet événement un peu plus qu'une affaire expédiée en service minimum.
VVV avait invité Bernard Renou, président de la FUBicy, venu de Nantes et avec qui le maire n'a échangé que quelques mots avant la signature. Parmi les nombreuses personnalités institutionnelles pressenties conjointement par la ville et VVV, seul le vice président du Conseil Général était présent, ce dont nous le remercions. Au delà d'une simple collaboration technique entre des usagers avertis et des services municipaux, cette charte revêt un caractère de démocratie participative dont l'écho s'est trouvé singulièrement réduit par la présence d'une seule personnalité extérieure à la ville. Quant à la ville elle-même, elle n'était représentée que par le maire et par le maire adjoint aux transports, face à 25 adhérents de VVV.
Envisagée dans ses détails avec le maire adjoint aux transports pour ce qui semblait s'annoncer comme une occasion de médiatiser une avancée exemplaire dans le mode de décision en matière d'aménagement de l'espace public, cette signature s'est déroulée dans un cadre restreint et une confidentialité tels qu'il aurait suffi d'un quart d'heure pour pourvoir à son protocole. Il faut reconnaitre que la date tombait plutôt mal: un week-end de Pâques, ensoleillé qui plus est
L'essentiel ne réside certainement pas dans les formes, mais si le temps de discorde est révolu, le "mariage des usagers du vélo et de la ville" n'a pas encore accédé Au Temps d'Harmonie tel que l'a figuré Paul Signac dans l'œuvre monumentale qui trône en haut des escaliers d'honneur de l'Hôtel de Ville.
Dans son intervention, notre présidente Marie Yolande Suero a clairement rappelé l'engagement de VVV dans une démarche citoyenne qui permet à Montreuil de se voir placée en tête des villes de la banlieue Est pour l'aménagement des circulations non motorisée.
Le texte de la charte est consultable ici et disponible sur demande à tous les adhérents. Rappelons qu'un point important n'a pu faire l'objet d'un accord entre la ville (désargentée) qui s'engage sur un kilométrage et VVV qui demandait un engagement financier spécifique au vélo.
Pour le reste, sur le plan technique, la collaboration fonctionne de la façon la plus correcte depuis un an entre notre association et le "Monsieur Vélo" nommé à ce poste sur notre suggestion. Voilà la charte signée. Premier bilan dans un an.
Organisée efficacement, la bourse a cependant souffert d'un oubli de notre part d'avertir Montreuil Dépêche en temps utile pour passer une annonce. Nous nous sommes laissés piéger par le lundi de Pâques qui obligeait l'hebdo municipal à boucler le samedi. Résultat, la moitié moins de vendeurs qu'en octobre avec un volume d'affaires réduit d'autant.
Chaque bourse apporte néanmoins son lot d'enseignements. Cette dernière confirme la tendance chez nombre de vendeurs à vouloir surévaluer leur marchandise. Des vélos arrivent en mauvais état et il n'est pas toujours possible de déceler les défauts lors de l'accueil des vendeurs. D'autre part, l'atmosphère "bourse" installe les acheteurs peu avisés dans la perspective d'une bonne affaire, ce qui n'est pas toujours le cas. Le cours du vieux clou est nettement supérieur Place de la Mairie qu'aux Puces de Montreuil. Il faut donc rappeler que VVV organise ses bourses dans un esprit de service et non de commerce. Il n'est pas acceptable que des acheteurs partent à leur insu avec des machines défaillantes ou dangereuses à plus ou moins brève échéance. Si des vélos nécessitent des réparations urgentes, ne serait-ce qu'un pneu crevé ou des freins détendus, il nous appartient d'exiger des vendeurs qu'ils les réparent avant de les mettre en vente, ou bien que le prix de vente soit suffisamment bas pour compenser l'intervention d'un réparateur (25? de l'heure). Peut-être devrions-nous envisager d'installer un coin atelier payant pour les vendeurs qui ne peuvent pas réparer eux-mêmes.
Pour les acteurs de la journée, aucun couac à déplorer cette fois-ci. L'intendance inaugurée pour l'occasion a très bien fonctionné, croissants et boissons chaudes particulièrement appréciables en cette matinée ensoleillée mais frisquette, à midi, des adhérentes et adhérents nous ont apporté des tartes, cakes et crêpes préparés à la maison, ce qui ajoute une dimension de partage à l'événement.
La prochaine bourse est fixée au samedi 12 octobre 2002.
enfermés tout un dimanche après-midi de juin dans le foyer Marcel Cachin, certains d’entre nous n’ont pas trouvé l’idée très séduisante. Nous avons donc décidé que la fête aurait lieu dehors par beau temps ... ou, si les dieux nous sont hostiles, n’aurait pas lieu.
déjà près d’un an que la dernière a eu lieu. Les militants ne se bousculent pas au portillon pour l’organisation mais la " demande populaire" est forte ! c’est donc parti pour le 23 juin, un dimanche à 15h avec le rendez-vous habituel devant la mairie.
l’histoire de l’invention du vélo raconté à nos chères têtes (plus ou moins) blondes entre les tables de multiplication et les règles de grammaire, c’est aujourd’hui possible grâce à François Fatoux. Il propose un exposé vivant qui dure de 30mn à une heure, selon le désir de l’enseignant. Les CM2 sont la cible privilégiée mais les CM1 peuvent aussi être intéressés.
F. F. ne fait pas que du " prêt à écouter" , il peut s’adapter à la demande de l’enseignant et intégrer son propos dans le cours d’histoire. Le texte de base qui sert à l’exposé est accessibleici-même. La première séance à l’école Paul Lafargue a été très appréciée. Tout est gratuit sauf le coup de fil au conférencier (01 48 70 86 84).
les travaux de mise à niveau zéro ont été faits. Le résultat n’est pas parfait, il est cependant satisfaisant. Reste le gros morceau, l’acquisition foncière au niveau de l’entreprise Quinette, nécessaire à la continuité de la piste.
Nous avons signalé à Monsieur Vélo un aspect oublié par tous et vu du premier coup par le président de la Fubicy à qui nous avons fait visiter les aménagements cyclables à l’occasion de la signature de la Charte : qui a la priorité à chaque interruption de la piste ?
Une première en région parisienne, des parents s¹organisent pour accompagner régulièrement des groupes d¹enfants à vélo à l¹école.
A Champigny-sur-Marne, les parents d¹élèves volontaires de l¹école élémentaire Jean Jaurès, avec l¹appui de l¹équipe enseignante, mettent en place un ramassage scolaire à vélo tous les samedis matin. Cette opération présente plusieurs intérêts, pour les parents et pour les enfants:
Le jour du lancement, samedi 13 avril 2002, 41 enfants encadrés par 8 parents accompagnateurs soutenus par une dizaine d¹autres parents se retrouveront sur le chemin de l¹école, à vélo. Cette initiative a vocation à se développer à l¹ensemble des écoles qui trouveront des parents volontaires prêts à s¹y engager. Et déjà, l¹école Jean Jaurès commence à faire école, sollicitée pour un échange d¹expérience par d¹autres établissements.
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Opération
PV-VVV (photo Hervé Fagard)