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Et pourquoi pas un parking à vélo gardé au centre ville? Avec une possibilité de petites réparations ? Le maire en a fait plus ou moins la promesse dans le cadre du réaménagement du centre. Qu'en pensez-vous? Venez en débattre vendredi 5 mai à 20h30 au 35 avenue de la Résistance |
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Agenda
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En ce début de printemps 2006, les jeunes viennent de nous faire une belle démonstration : l’action collective paie!
Bien sûr, il n’appartient pas à VVV de prendre parti sur le CPE ou ses succédanés, mais il est cependant bien réjouissant de constater que l’action collective permet de freiner les tendances lourdes. Si comparaison n’est pas raison, le discours autour d’une précarité dans le travail devenue inévitable fait inévitablement penser à d’autres propos ”dominants” selon lesquels notre société ne pourrait se passer d’un usage permanent de la voiture.
Les cyclistes ne bloqueront ni les autoroutes ni les parkings des hypermarchés mais ils peuvent aussi agir. Qui oserait affirmer par exemple que les quelques aménagements montreuillois déjà réalisés l’auraient été sans l’existence de VVV ? Beaucoup reste à faire, par exemple, des parkings dignes de ce nom en centre-ville, le bulletin de ce mois ouvre le débat sur ce sujet.
Contre la résignation, adhérez, ré-adhérez à VVV et participez à nos activités
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23 avril : Balade à vélo A la découverte du logement social de Montreuil L’industrialisation rapide de Montreuil à la fin du XIX° siècle a rapidement posé la question du logement des ouvriers et employés. L’insalubrité a longtemps régné. Les premiers Habitats Bons Marchés n’ont vu le jour à Montreuil qu’au début des années 30. La balade proposée ne sera pas exhaustive mais permettra de voir toutes les grandes phases de l’urbanisation et les concepts des architectes en matière de logement social au cours du XX° siècle et du début du XXI° siècle à partir d’ensembles emblématiques de l’OPHLM-OPHM. Pour en savoir plus sur le logement social en Ile de France, ne manquez pas l’exposition du Musée de l’Histoire Vivante, à l’entrée du parc Montreau, bd théophile Sueur. Rendez-vous dimanche 23 avril à 14h30 devant l’hôtel de Ville. |
Un grand parking vélo au centre ville, des arceaux plus nombreux bien situés et mieux entretenus, c’est une demande récurrente de VVV; Nous faisons le point des besoins de stationnement et de leurs usages.
L’organisation du stationnement des vélos fait partie intégrante de la conception du réseau cyclable. Si l’on considère le vélo comme moyen de déplacement et non simplement comme un instrument de loisirs, il faut lui donner la possibilité de stationner dans les rues commerçantes, devant les établissements publics ou les cinémas, les principaux arrêts de transports en commun ainsi que dans les immeubles d’habitation.
Le choix des équipements est d’autant plus important que le vol est un des principaux freins à la pratique du vélo, après la sécurité. Les dispositifs de stationnement sont nombreux sur le marché, mais leur choix doit être adapté aux besoins quantitatifs et au type de stationnement - courte ou longue durée. Pour le stationnement de longue durée (gares, établissements scolaires…), il est préférable de couvrir ces stationnements pour protéger les vélos des intempéries.
Le tableau ci-dessous récapitule les types de stationnement vélo :
3|
Type de stationnement |
Courte durée moins d’une heure |
Moyenne durée quelques heures |
Longue durée - jour |
Longue durée - nuit |
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Lieux types |
Petit commerce Service public |
Centre commercial, sportif, de loisirs, culturel |
Lieu d’études, de travail, gare de banlieue |
Domicile, gare centrale, aéroport |
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Distance au lieu de destination |
10 m maxi |
20 m maxi |
30 m maxi |
50 m maxi |
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Matériel d’ancrage type |
Barre, arceau |
arceau |
arceau, garde cycles compact |
arceau, garde cycles compact |
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Couverture |
inutile |
appréciable |
indispensable |
indispensable |
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Eclairage spécifique |
inutile |
Appréciable en hiver |
indispensable |
indispensable |
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Signalisation |
inutile |
appréciable |
indispensable |
indispensable |
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Publicité auprès du public |
non |
non |
souhaitable |
indispensable |
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Enclos |
inutile |
inutile |
appréciable |
indispensable |
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Espace bien visible |
indispensable |
indispensable |
indispensable |
indispensable |
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Espace fermé |
inutile |
inutile |
indispensable |
indispensable |
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Espace gardé |
inutile |
inutile |
appréciable |
souhaitable |
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Maintenance |
très réduite |
réduite mais régulière |
soutenue et très régulière |
soutenue et très régulière |
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Tarification |
non |
non |
non |
oui, 30€ / an maxi |
Le cœur de ville de Montreuil représente une situation complexe au regard de cette typologie :
Pour ce qui est des services aux cyclistes, les équipements du type vélo-stations peuvent proposer des locations, un stationnement gardienné, de l’entretien (révision, petites réparations), des actions scolaires, animations.
Comparaison des coûts de parcs relais automobiles / bicyclettes :
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Automobile |
Bicyclette |
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Parc de 400 places en surface |
Par place |
Parc de 400 pl., couvert, avec clef électronique et grillé |
Par place |
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A |
Surface au sol |
10 000 m² |
25 m² |
600 m² |
1,5 m² |
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B |
Investissement initial |
1 000 000 € |
2 500 € |
160 000 € |
400€ |
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C =B/30 |
Amortissement annuel / 30ans |
33 000 € |
83 € |
5 000€ |
13 € |
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D E |
Coût annuel d’exploitation + gardiennage/autos et vidéosurveillance/vélos |
10 000 € 50 000 € |
25€ 75€ |
2 000€ 8 000€ |
5€ 20€ |
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H |
Coût annuel de la consommation d’espace (0,003€ le m² heure et 8 760h/an) |
262 800 € |
657€ |
15 768€ |
39€ |
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I =C+D J = I+ E K = J+H |
Coût annuel total Amortissement + coût d’exploitation gardiennage/vidéosurveillance Avec la consommation d’espace |
43 000€ 93 000 € 355 800€ |
107€ 232 € 889€ |
7 000€ 17 000€ 32 768€ |
18 € 38€ 77€ |
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L’espace vélo moyen :
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Sources Certu. Gazette des Communes 13 mai 2002.
des liens interessants à propos du stationnement vélo
La signalétique du centre ville devrait être rapidement complétée avec la pose sur les sens interdits de “bavettes” indiquant “sauf vélo”
Arceaux : VVV est concerté pour le choix d’un nouveau modèle et demande si possible l’achat de deux types d’arceaux : un pour les stationnements installés sur la chaussée à la place de stationnement voiture et un pour les arceaux isolés. Par ailleurs la Ville va poser prochainement une cinquantaine d’arceaux doubles vert ancien modèle.
Stationnement vélo devant le stade nautique : l’emprise au sol de la nouvelle piscine étant plus importante, 6 arceaux doubles sont prévus et des études sont en cours pour substituer 1 ou 2 places de stationnement voiture par du vélo rue E.Vaillant et 2 places du côté du gymnase Doriant.
Aménagements cyclables : Fin de l’aménagement E.Varlin, Condorcet : Le Conseil Général ne prévoyant rien pour la traversée de G.Péri, VVV demande une signalétique avertissant les cyclistes du danger. Pour les rues Carnot/Colmet Lépinay / Berthelot, VVV attend les plans. les travaux pourraient se dérouler en juin 2006.
Après le record de ventes d’octobre dernier, la Bourse aux vélos du 1er avril confirme l’embellie de la petite reine en ville.
La météo avec seulement deux averses a contribué à entretenir la bonne humeur ambiante des vendeurs et des acheteurs qui ont souvent remercié les organisateurs de la manifestation.
Pour faire face à l’accroissement du nombre de vélos et accessoires mis en vente, une trentaine de bénévoles se sont relayés de 9h à 17h. Le succulent repas préparé par Mimi a revigoré les militants présents toute la journée.
Ainsi, cette bourse aux vélos est l’occasion pour certains de partager leur passion des beaux vieux cadres, pour d’autres d’échanger des conseils en fonction de leur usage du vélo pour les loisirs, le transport des courses, les trajets malins dans Paris et en banlieue... sans oublier les yeux brillants des plus jeunes qui choisissent et essaient leur nouveau vélo.
Les Ateliers de la Bergerette, organisme d’insertion professionnelle, qui répare notamment des cycles, contribue grandement à l’attractivité de la Bourse en apportant plus d’un tiers des vélos déposés.
La Bourse aux vélos d’avril 2006 en quelques chiffres : 216 vélos et accessoires mis en vente (+19% par rapport à octobre) dont 55 vélos enfants (+28%) et 156 vélos adultes (+15%). Au niveau des ventes : 44 vélos enfants (+33%) mais seulement 95 vélos adultes (-18%). Le chiffre des ventes s’élève à 7 136, avec un retour pour VVV de 560 soit -15% par rapport à octobre 2005 (exceptionnel) et + 10% par rapport à avril 2004.Enfin, 11 adhérents en ont profité pour se mettre à jour de leur cotisation et 6 personnes ont découvert et rejoint l’association.
Lors de la bourse aux vélos, un fidèle adhérent a fait cadeau d’un livre à VVV, Le vélo, la liberté, par Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff aux éditions Balland (1978). Illustré de nombreuses photos anciennes et contemporaines, ce livre commence par le récit d’un cycliste de la première heure sur la place essentielle que le vélo a occupée dans sa vie personnelle et professionnelle. Ce récit n’est pas daté, mais on peut penser qu’il a été écrit dans les années cinquante.
Extrait, p.32, évoquant une question à l’ordre du jour.
«J’ai toujours pensé que l’auto, inventée cinquante ans trop tôt, avait très fâcheusement enrayé cette pratique universelle du cyclisme qui aurait pu changer la face du monde, non pas en accélérant la vitesse des communications et voyages, mais en obligeant tous les hommes et toutes les femmes à se transporter par leurs propres forces
Quoiqu’il en soit, de 1893 à 1898, [l’auteur est alors étudiant en médecine] il y eut dans les rues de Paris beaucoup plus de cyclistes circulant que de nos jours. On allait à son travail, à ses affaires, aux Facultés, avec sa bicyclette. Les commissionnaires -- cireurs de chaussures, médaillés de la Préfecture-- qui étaient installés avec leurs boîte à brosse au bord des trottoirs, dans les carrefours et voies principales, avaient joint à leurs divers petits métiers celui de gardien de vélos. Quand on avait à entrer dans un magasin, à entrer quelque part pour ses affaires ou son agrément, on leur donnait sa bicyclette à surveiller, et on la reprenait en payant deux sous. La plupart des grands magasins avaient organisé un gardiennage à leurs portes ; seul le Bazard de l’Hôtel de Ville a conservé, je crois, cette façon d’accueillir ses clients cyclistes. A la Faculté de Médecine, la concierge de l’Ecole Pratique garait les vélos des étudiants, toujours pour deux sous; souvent elle en avait une centaine rangés autour de sa cage à cobayes. Ces installations facilitaient beaucoup le transport individuel à bicyclette. Il est curieux et regrettable qu’elles aient disparu; actuellement, à Paris comme dans les autres grandes villes, le cycliste est rivé à son vélo, et ne peut l’abandonner sans grands risques sur la voie publique.»
éditorial