PV-VVV, bilan et perspectives

7 + 15 + 9 = 21 vvvistes ont participé aux trois premières séances. Fantaisiste, l’arithmétique vvvienne? Des acharnés du PV ont simplement remis le couvert à 2 ou 3 reprises.

A chaque fois, deux bonnes douzaines de bagnoles ont été verbalisées. Aucun incident, de la bonne humeur, mais les deux pistes du bas Montreuil n’étaient pas noires de piétons, l’effet spectaculaire fut donc limité.

Nous cogitons à des actions plus visibles, toujours pacifiques et qui puissent un jour susciter l’intérêt des médias. Vos idées sont les bienvenues.

Aujourd’hui le rôle de VVV n’est plus de crier aux élus l’existence des cyclistes, ils les ont enfin aperçus. Il faudra évidemment surveiller de près ce qu’ils vont nous faire, développer nos activités de service mais les plus belles pistes du monde ne seront pas suffisantes si se perpétue l’incivisme permanent des automobilistes. Stationnement sauvage, vitesse très excessive pourrissent la vie des cyclistes mais aussi des piétons. Rappelons nous qu’en Ile-de-France, c’est une petite minorité de bagnolards qui empeste et encombre l’espace d’une grande majorité de piétons, d’usagers des transports en commun et de cyclistes.

Il va bien falloir dans les années à venir nous unir pour amener à résipiscence ces empêcheurs de vivre agréablement en ville.

El pueblo unido jamas sera vencido !

Brèves

Atelier-vélo du 19 janvier

Comme d’habitude, ambiance agréable autour de nos machines. Deux améliorations à prévoir cependant.

Charte

A l’heure où ces lignes sont écrites, seule la date est connue. Ce sera le samedi 30 mars. Inscrivez-la sur vos tablettes. Nous devons être nombreux à accompagner notre présidente pour cette signature.

Garage à vélos

Après avoir acheté 10 vélos pour ses employés, la Ville inaugure le 25 février un garage à vélos fermé au pied du centre administratif (ex-tour Rond-point 93). Tout cela, dans le cadre de la mise en place d’un Plan de Déplacements d’Entreprise dont nous reparlerons.

Bas Montreuil

Plusieurs voies vont être refaites ou créées à l’occasion d’importantes opérations immobilières à l’extrême Sud-Ouest de la Ville. VVV vient d’être consultée à propos des aménagements cyclables qui sont prévus sur chacune de ces rues.

Nous avons été globalement satisfaits des propositions faites par les services techniques comme de l’écoute accordée à nos observations.

43, rue Galliéni

Allez donc boire un coup et manger un morceau chez deux cyclistes qui viennent d’ouvrir un troquet sympathique où vous pourrez aussi gonfler votre vélo et lire la presse associative montreuilloise.

Nouvelle rubrique

Circuler en ville à vélo implique le respect de quelques règles simples pour éviter l’accident, le vol et d’autres menus ennuis. A l’aide de quelques fiches simples, nous aborderons les principales préoccupations du cycliste quotidien en commençant par la sécurité.

Un des obstacles au développement du vélo serait la dangerosité de ce mode de déplacement. Les statistiques sont là pour montrer qu’il n’en est rien. Si l’on attribue un coefficient de risque égal à 1 pour la voiture, il est de 1,5 pour le vélo et de 30 pour la moto.

Cela dit, un cycliste averti en vaut - au moins - deux ! le respect de quelques règles fait chuter considérablement le risque.

Fiche n°1 : voir, être vu

C’est une des causes essentielles des accidents, de jour comme de nuit : les protagonistes ne se sont pas vus, ou trop tard.

Voir : en ville, les véhicules en stationnement, mais aussi ceux que nous sommes en train de doubler dans les bouchons, diminuent considérablement notre champ de vision.

Un camion, une camionnette en stationnement cachent entièrement un piéton, un animal qui peuvent s’engager imprudemment sur la rue ; à 15 km/h, la chute est assurée si le cycliste passe à ce moment.

Il est donc impératif de ralentir au voisinage d’un véhicule utilitaire ou de le doubler à distance respectable.

Etre vu : la plupart des accidents graves interviennent dans des situations où le cycliste n’a pas été vu à temps. Contrairement aux idées reçues, le risque est tout aussi fréquent de jour que de nuit. En ville, l’automobiliste a son attention constamment sollicitée et il fait inconsciemment plus attention aux obstacles qui lui semblent constituer un danger ; le cycliste n’est pas du nombre. Par sa position sur la chaussée, en particulier aux intersections, il doit veiller à attirer l’attention.

Mais surtout, le cycliste doit se rendre visible, évidemment par un bon éclairage de nuit mais aussi par le port systématique d’un baudrier fluorescent de jour comme de nuit. Léger, facile à mettre et à retirer, il est indispensable pour les cyclistes peu expérimentés et constitue un " plus" incontestable pour ceux qui se croient experts.

VVVVidéo

Notre ancien projet "Si vis pacem para velo", réactivé, est en cours de discussion.

Nous l'avions conçu en 1998, dans la foulée de l'étude de l'urbaniste Barbara. Dahm, à l'initiative de la municipalité, sur les déplacements non motorisés à Montreuil, comme devant servir à illustrer la problématique de la réintroduction du vélo dans la ville. Proposé d'abord au MDB, notre grande sœur parisienne, provisoirement abandonné puis relancé l'an dernier dans le contexte de notre collaboration avec la Ville, ce projet est remis sur la sellette dans le cadre de l'élargissement de notre action militante, avec l'idée de sensibiliser un auditoire plus vaste que notre cercle d'adhérents et de partenaires institutionnels aux vues des usagers cyclistes dont nous constituons un groupe de représentants avertis.

Le projet 2001 a été rediscuté lors de l'AG de décembre, puis mardi dernier 29 janvier lors de la réunion du CA au cours de laquelle nous avons préparé les propositions de VVV pour la signature de la Charte à la veille de notre entrevue avec Jérémie Zéguerman.

Il s'agissait, un peu dans l'urgence, de décider si nous mettrions à profit les rencontres, qui devraient avoir lieu autour de cette signature et de celle de la charte de la ville avec le Conseil Régional, pour poser des jalons en annonçant l'intention de VVV d'élargir son action sur le champ médiatique, l'objectif étant de sonder nos interlocuteurs et partenaires sur leurs appuis éventuels.

Sans plus de commentaires pour l'instant, nous pouvons dire que le maire-adjoint, J. Zéguerman, a accueilli notre idée de façon positive.

Nous avons pris le temps d'en rediscuter longuement lors de la réunion mensuelle du 5 février de façon à recueillir les avis de chacun sur l'opportunité de ce nouveau type d'initiative pour notre association. Nous n'avons pas résolu toutes les points que ce projet implique en matière d'organisation, de financement et de diffusion. Mais justement, comme tout projet important réalisé par VVV jusqu'à présent, c'est de nos échanges, parfois contradictoires, que sont sorties les idées mises en oeuvre par la suite. Nous pouvons ajouter que VVV n'a jamais rien entrepris que nous n'ayons mené à bien, dès l'instant que les militants actifs ont adhéré à tel ou tel projet. Il est certain que ce projet de médiatisation d'une "culture vélo" les adeptes que nous sommes nécessite encore des mises au point.

Nous pensons qu'en un premier temps, nous pourrions, sur les fonds propres de l'association qui ne proviennent que des cotisations et des bénéfices des Bourses, et avec des moyens techniques accessibles gratuitement ou à meilleur coût, procéder à quelques essais devant nous permettre d'évaluer l'ensemble des problèmes posés par des réalisations plus ambitieuses. Premiers tours de manivelle envisagés ce printemps.

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