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Travaux d'été à MontreuilSont prévus:
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L'aménagement du réseau Mobilien (des lignes de bus plus rapides, plus fréquentes et plus confortables) est un des enjeux des 5 ans à venir en Ile de France. A Montreuil, deux lignes sont concernées, le 318 qui traverse le Bas Montreuil du sud au nord et le 115 qui passe notamment boulevard Rouget de Lisle et avenue Pasteur. L'aménagement du 318 est en bonne voie, toutefois, la section de Vincennes fait encore l'objet de divergences sur le parcours du bus dans le quartier "Bérault" et surtout au sujet des parcours cyclables envisagés aux abords de la station RER. La municipalité de Vincennes ne voit là que complications inutiles. Pour ce qui concerne le 115, le projet, qui comporte des aménagements cyclables sur les deux tiers de l'itinéraire, se trouve actuellement stoppé par la ville de Montreuil pour une étude complémentaire sur une partie très stratégique de sa traversée. En effet, si l'aménagement d'un couloir de bus ouvert aux vélos sur l'avenue Pasteur ne pose pas de problème majeur, il n'en va pas de même sur Rouget de Lisle. Le projet "Mobilien" impose que la circulation automobile y soit diminuée au profit du passage des bus dans les 2 sens. Quant aux vélos, ils bénéficieraient évidemment de l'accès à ces couloirs de bus.
Cependant, Mobilien se heurte au projet de centre commercial place de la mairie, centre commercial, dont, d'après une étude commandée par Montreuil, la viabilité est conditionnée par une meilleure desserte automobile sur Rouget de Lisle. Bien entendu, ce n'est à ce stade qu'une étude qui n'engage pas la ville
On se trouve en face de deux options contradictoires entre lesquels la municipalité n'a pas encore tranché.
VVV n'est pas opposé, loin de là, au développement du commerce de centre ville, mais nous prétendons, comme le montrent de nombreuses études, que l'automobile n'est pas l'alliée du commerce urbain. La création de voies rapides en centre ville incite plutôt les gens à prendre leur voiture pour aller dans les hypermarchés, comme Rosny 2 ou Bel-Est. Une bonne desserte piétons-bus-vélo, un système de livraison gratuite performant sont les conditions du maintien du commerce urbain. Notre fédération, la Fubicy, prépare pour le 22 septembre la sortie d'une grande enquête "vélo et commerce" dont nous nous ferons l'écho dès le bulletin d'octobre
Apprenez les gestes et les savoirs qui sauvent de la panne. Le vélo mène à tout… même à la mécanique!
Mon vélo est-il en état de fonctionner? Pour combien de temps? quelle distance?
Programme de formation évolutif, réservé aux adhérents, de 1 à 4 séances de 2h30, le samedi matin.
Notez que l'atelier réparation "ancienne formule" a lieu le même jour, au même endroit, mais l'après midi. Les inscriptions ne seront prises que le matin
Avec le centenaire du Tour de France le vélo fait la Une de la presse "grand public" les exploits des Terron, Garin, Petit-Breton, les duels homériques Coppi-Bartali, Kobler-Kubler, Gaul-Bahamontès nous sont racontés par le menu. Il intéresse aussi des historiens avec la belle exposition du Conservatoire National des Arts et Métiers. Il occupe enfin une très sérieuse revue scientifique – Pour la Science - qui revient sur la question essentielle : pourquoi roule-t-il ?
Question saugrenue, pensez-vous ? – que nenni ! l’engin n’a que deux points de contact avec le sol et devrait logiquement ne pas résister aux dures lois de la pesanteur dès que son utilisateur ôte ses deux pieds de la surface terrestre.
C’est certainement la raison pour laquelle il fallut attendre 1817 pour que soit découvert par hasard cet équilibre paradoxal alors même que les composants essentiels de la bicyclette étaient connus depuis belle lurette.
Un principe physique bien connu et une particularité technique du vélo président à cet équilibre : la force centrifuge et la chasse.
Chacun connaît les effets de la première qui entraîne au fossé l’automobiliste mal cramponné à son volant, qui plaque le café contre les parois du moulin électrique … L’intensité de cette force est égale au produit de la masse du mobile par le carré de sa vitesse que divise le rayon du virage. En clair, à poids égal, plus on va vite et plus on braque "fort", plus cette force est intense.
La
chasse est la distance entre le point de contact de la roue avant avec le
sol et le point d’intersection de l’axe de rotation du guidon avec ce même
sol (ci-contre)
Marchez à côté de votre vélo que vous tenez par la selle. Inclinez-le d’un côté, vous constatez que le guidon tourne du même côté, c’est grâce à cette chasse.
Le reste est affaire … d’imagination ! vous êtes assis sur votre vélo et vous vous lancez. L’équipage, instable par nature puisque posé au sol sur deux points de contact, va pencher, grâce à la chasse, tourner du bon côté (du côté où ça penche !) et tomberait si la vitesse créée par votre premier coup de pédale rageur et ce virage ne provoquaient une force centrifuge qui vous renvoie de l’autre côté où le même phénomène se reproduit. Vous comprenez maintenant pourquoi votre trajectoire de démarrage ressemble à celle d’un piéton éméché. Et si vous n’êtes pas convaincu, mouillez vos pneus, démarrez sur sol sec et regardez la trace, elle ressemble à une sinusoïde amortie.
Nul doute qu’après avoir relu et compris cette démonstration, vous allez chevaucher encore plus fièrement votre prestigieuse machine !