Vivre à Vélo en Ville

Vivre à Vélo en Ville - Association de cyclistes urbains de Montreuil (Seine Saint Denis - France), membre de la Fubicy
Bulletin de mars-avril 2007

 

Adhésion 2007

si vous avez oublié en janvier, il est urgent de le faire !

Envoyez un chèque de 8 euros à VVV 7 rue Dombasle, 93100 Montreuil

N'oubliez pas d'indiquer votre adresse postale et votre adresse mail
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Agenda

  • Bourse aux vélos de Fontenay samedi 17 mars, halle Roublot, rue Roublot à Fontenay sous Bois (quartier des Rigollots, au bout de la rue de Stalingrad de Montreuil) Organisée par l’association cycliste de Fontenay
  • jeudi 5 avril et vendredi 4 mai, réunions mensuelles 20h30, 35 avenue de la Résistance
  • après la bourse aux vélos du samedi 31 mars, il faudra attendre le 7 octobre pour la suivante
  • Prochain atelier-réparation: samedi 28 avril, 50 avenue de la Résistance, 14h30-17h30

Bourse aux vélos : VVV a besoin de vous !

On a besoin de plein de monde pour aider à la bourse.. Poser les barrières, accueillir les vendeurs et les acheteurs... L’ambiance est agréable et c’est un bon moyen de connaitre un peu mieux les membres de VVV...

C’est pas payé mais VVV offre à manger et à boire... Si vous disposez de deux heures ou même moins samedi 31, prenez contact par téléphone avec François Fatoux 01 48 70 87 10 ou par mail montreuil@fubicy.org

 

 

éditorial

Paris aura mis 20 000 vélos en libre-service à la fin de l’année. Il sera temps dans quelques mois de vérifier si la capitale a choisi le bon type de location, le bon opérateur. Une chose est certaine, la location est un des outils pour développer l’usage du vélo, plusieurs villes en ont déjà fait la démonstration, en particulier Lyon avec les vélos «Decaux» que Paris adopte à son tour.

Notre grande voisine n’a pas jugé utile d’associer les communes de la première couronne à cette opération.

C’est bien dommage mais c’est un nouvel exemple des dysfonctionnements liés à l’empilement institutionnel (communes, communautés de communes, départements, région et parfois l’état) qui gère une seule et même agglomération. De cela, les candidats-présidents ne vous parleront pas !

A Montreuil, où la décision de chasser la voiture du centre-ville a changé - dans le très bon sens - la vie des cyclistes, il est temps de mettre à l’étude un système de location qui permette aux habitants du Haut-Montreuil de rejoindre rapidement le métro à la mairie, les commerces de la Croix-de-Chavaux ou le RER à Vincennes.

Vif succès pour l’opération ciné-vélo

VVV a offert 82 entrées pour le film Pee-Wee les 3 et 4 mars dernier aux enfants et leurs parents qui étaient venus au Méliès à vélo. A chaque séance, une bonne soixantaine de vélos envahissaient l’entrée du centre commercial, le garage et ses 20 malheureuses places faisait peine à voir !

J'ai choisi le vélo électrique

Stéphane, vous m’avez doublé un soir de janvier au beau milieu de la rue Pépin. Je suais sang et eau tandis que vous chevauchiez tranquillement un vélo électrique. D’où veniez-vous et où alliez-vous ?

Je me rendais à la maison populaire, depuis mon lieu de travail dans le bas Montreuil. J’habite dans le Haut-Montreuil (qui porte bien son nom). Je dois avouer que doubler un cycliste dans une côte est toujours un petit plaisir taquin (j'affectionne pour cela la côte du Père Lachaise, que je remonte assis… la frime totale !).

Etiez vous un cycliste régulier avant d’acquérir cet engin hybride ? Qui vous a fait franchir le pas ? Un électrocycliste ? l’âge ? L’allongement des trajets quotidiens ?

J'ai un vélo classique depuis mon arrivée dans le Haut-Montreuil en 98, pratique car je travaillais déjà dans le Bas-Montreuil. Douche tous les soirs car je ramenais ma fille de Turbul (Ndlr : une école de la rue F. Arago). Je fais du sport régulièrement. Je cherchais un compromis acceptable avec la moto (pratique pour les déplacements parisiens, mais pas satisfaisants sur des courts trajets) et la nécessité d'arriver propre au travail (même en descendant, je résiste difficilement à une petite accélération et me retrouve facilement en sueur de bon matin en arrivant au travail).

Pensez-vous que vous pourriez faire le même trajet régulièrement avec un vélo sans assistance ?

Seul, oui, mais je ne ferais plus les trajets avec ma fille derrière et je basculerais plus facilement vers un autre moyen de transport. Je descendrais moins souvent faire un petit saut en centre ville qu'avec mon VAE (Vélo à Assistance Electrique), voire aller jusqu'à Paris. De plus, je pense que je roule au moins deux à trois fois plus en VAE que je ne roulerais avec un vélo normal. Et ce n'est pas faute d'être sportif.

Pourquoi le vélo électrique et pas la mobylette ou le scooter ?

J'aurais pu me contenter d'une petite cylindrée, mais ma fibre écolo m'a fait chercher ailleurs la solution. Il existe aussi quelques scooters électriques, plus rapides (50 km/h) mais en cas de fin de batterie (50 km), on ne peut plus avancer. De plus ils nécessitent un garage pour les garer. 

Continuez-vous à faire du vélo traditionnel et si oui, pour quel usage ?

Rarement. Plutôt en dépannage. Quand je veux faire du sport je vais courir au bois... En VAE...

De quels autres moyens de transport disposez-vous ?  Pour quels trajets ?

Etes-vous assuré ? Si oui, est-ce obligatoire et quel est le coût annuel de votre assurance ?

Ce VAE est considéré comme un vélo. Son assurance est prise en charge par ma responsabilité civile (comme un vélo classique). Attention, il existe des VAE non homologués pour un usage route (notamment ceux qui avancent sans qu'on ait besoin de faire tourner les pédales, comme une mobylette).

Pensez-vous que le vélo électrique peut être une solution pour les déplacements en Ile-de-France ? Quelle est son autonomie ?

Les VAE sont une alternative intéressante pour les déplacements courts, jusqu'à une dizaine de kilomètres. L'effort à fournir est le même que la marche à pied, mais la vitesse est celle d'un vélo (pas plus vite). C'est un compromis intéressant entre effort (faible mais réel) et vitesse de déplacement. Le coût d'utilisation est négligeable. Et à l'usage on éprouve un véritable plaisir, sans transpirer. On hésite moins à l'utiliser pour des déplacements intermédiaires, puisque le côté effort est gommé. L'autonomie est de l'ordre d'une quarantaine de kilomètres, certains modèles sont  plus légers, mais n'offrent qu'une autonomie d'une vingtaine de kilomètres.

Pour donner un ordre d'idée, il m'est arrivé de faire l'aller-retour Montreuil - St Denis tous les jours, soit 2 fois 45 mn de VAE avec un plein de batterie. Il m'arrive aussi de faire l'aller-retour Montreuil - Saint Lazare.

Vous habitez un appartement ou un pavillon ? Avez-vous un garage sur votre lieu de travail ?

J'ai la chance de pouvoir garer et recharger mon VAE au travail. Je le fais pour gagner du temps (tous les jours), car quand je le gare chez moi en immeuble, je suis obligé de démonter ma batterie (2 petites minutes le soir et 2 le matin) pour pouvoir monter la batterie (9 kg) et la charger chez moi. Au boulot, je la charge sans démonter la batterie (je branche, et hop, le soir j'ai un vélo gonflé à bloc).

Par votre pratique, par vos explications, est-ce qu’un de vos proches s’est mis au VAE ?

Oui, un autre motard.

Savez-vous quelle est la consommation électrique nécessaire pour recharger une batterie ?

Non, mais elle est réputée être très limitée.

Quelle amélioration vous semble la plus nécessaire afin que nous nous précipitions pour acheter un VAE ?

Un bon VAE doit :

Merci Stéphane d’avoir fait part de votre expérience aux adhérents de VVV, nous vous souhaitons bon vent et tenez nous au courant des dernières nouvelles de l’électrocyclisme !

Dans le prochain numéro, l’interview d’une adhérente de VVV qui roule sur la « Rolls » du VAE.


vélo électrique de marque Giant

Et vous, le vélo, vous le vivez comment ? Envoyez un récit cycliste à VVV, un dessin, une photo... par courrier ou par mail, ce sera publié dans le prochain bulletin.

 

Mes courses à vélo

Vendredi 19 janvier 2007 :

Urgence hôtelière, des amis doivent venir la semaine prochaine, je n’ai pas de housse de couette pour le lit d’accueil. Pas le genre d’achat qui me propulse vers les magasins, raison sans doute pour laquelle je n’ai pas de housse en rab. Consultation d’un catalogue de vente par correspondance, pas encore le réflexe de l’Internet. Le prix mini trouvé, 58, me paraît plutôt élevé : ça fait un demi vélo neuf d’entrée de gamme chez Décathlon ou un vélo entier à la bourse de VVV. Ce système, c’est bien pour se faire livrer un canapé au fin fond de la Lozère, mais pour une housse de couette à Montreuil, si elle ne passe pas dans la boîte aux lettres, le risque n’est pas négligeable de se retrouver dans une file d’attente à la poste, bonjour le gain de temps.

Option efficacité, en route pour Carrefour, profiter des soldes et du blanc réunis et bonus avec la carte client. Au 230 de la rue de Paris, voilà TOTO sur la droite, magasin coloré, Tissus Africains, Linge de Maison (logiquement, des housses de couette, avec des éléphants ?). Coup de frein. Bingo ! Pas d’éléphants sur le beau linge, mais, sur un côté du kaléidoscope des tissus, une mine de housses et un vendeur pour me les déballer. Embarras du choix, lot d’une housse de très bonne qualité et deux taies d’oreillers, made in France, 30% de remise. Du coup, j’achète en plus une nappe de table et emporte le tout pour 30 euros. En un quart d’heure, j’ai économisé 28 euros, gagné deux taies, une nappe, évité selon l’option, une demi heure de queue à la poste ou le stress des soldes, et découvert un magasin où je ne manquerai pas de revenir à la première occasion. Merci Toto, merci mon vélo.

Tandis qu’il m’observe d’un œil sympathique loger mes achats dans mes sacoches, le gérant m’explique qu’il se déplace lui-même à vélo dans le secteur. Questionné sur le mode de déplacement de ses propres clients, il répond qu’ils renoncent à venir en voiture, faute de pouvoir se garer à proximité et que donc, la suppression du stationnement rue de Paris ne changerait pas grand-chose à ses (prospères) affaires.

Alors que la polémique sévissait autour du plan de circulation dans le centre ville, ce point de vue inattendu chez un commerçant à qui je dois une très profitable expérience de chaland m’a paru valoir un petit article cycliste. A bientôt Toto.

(La prochaine fois, mon coiffeur)

 

<< La bicyclette, comme moyen de transport écologique au quotidien, a aussi ses adeptes. A commencer par le maire de Brême, qui montre l’exemple en pédalant chaque jour pour se rendre à l’hôtel de ville. Les premières voies pour vélos y ont été construites dès 1897 et désormais 22% de ses habitants utilisent le deux-roues comme moyen de locomotion.>> (AFP)

A quand chez nous?


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